diff --git a/session1_jan21/README.md b/session1_jan21/README.md index e14409f076b51dcff041079b3a52d077b7afa407..e1a27ab39ba46014e5113fc93d9a7a54c0bca6d1 100644 --- a/session1_jan21/README.md +++ b/session1_jan21/README.md @@ -22,3 +22,5 @@ On s’attachera d’abord à présenter les conditions d'élaboration de cette Laura Péaud (U. Grenoble Alpes/PACTE) Entre les années 1750 et 1850, les savoirs géographiques se transforment dans leurs modes de production et, plus encore, dans leurs régimes de légitimation et d’institutionnalisation. En effet, alors qu’au mitan du 18ème siècle, ils sont produits par des individus aux statuts divers (voyageurs, cosmographes, géographes de cabinet, cartographes) et indépendamment de toute institution, dans le courant du 19ème siècle les savoirs géographiques s’institutionnalisent et les discours, cartes, textes ou autres, se normalisent à l’échelle nationale et européenne. Les sociétés de géographie créées à partir des années 1820 traduisent ainsi ce processus de mise en ordre des savoirs géographiques produits jusqu’alors de façon dispersée. En envisageant les cas de la France, de la Prusse et de la Grande-Bretagne, cette intervention montrera dans quelle mesure l’institutionnalisation des modes de production des savoirs géographiques entre 1750 et 1850 répond à la volonté de légitimation et de visibilisation scientifique de la géographie. Dans le même temps, ce processus s’inscrit dans des logiques concomitantes, en particulier la nationalisation progressive des institutions et des savoirs géographiques. + +[Supports de présentation](./Slides_presentation_02_PEAUD.pdf) diff --git a/session1_jan21/Slides_presentation_02_PEAUD.pptx b/session1_jan21/Slides_presentation_02_PEAUD.pptx new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..5c472227cebdaad9f7739b3f241a0bb514c44d0f Binary files /dev/null and b/session1_jan21/Slides_presentation_02_PEAUD.pptx differ